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 ALEX ѫ Dormir parmi les engrenages et les écroux

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Alexander Mac Talen
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Alexander Mac Talen
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♦ LOCALISATION :  Caphes - La Capitale
♦ ÂGE :  Trente-deux ans
♦ RÉCITS :  410

ALEX ѫ Dormir parmi les engrenages et les écroux Empty
MessageSujet: ALEX ѫ Dormir parmi les engrenages et les écroux   ALEX ѫ Dormir parmi les engrenages et les écroux EmptyDim 23 Juin - 21:22



Alexander Mac Talen
« Oh! J’ai une idée »

Mac Talen, Alexander
Humain

JOUR & LIEU DE NAISSANCE: 2 jours après Mecanis Biblis en 3772.
ÂGE: Trente-deux ans.
PROFESSION: Chef de projet au Département des Technologies

« je suis un habitant de Caphes »



Dragons (Caravan Palace)


«La baignoire à vapeur ! Ca c’est une idée de génie !  »

CRÉATIF : Heureux détendeur du brevet de la baignoire à vapeur, de la tasse chauffante, du stylo à propulsion, de la loupe fractale ou encore de la démantibulassions de la rétrospection des cheminées, Alexander à de l’imagination à revendre. Il est malheureusement dommage qu’il ne se penche pas sur des choses plus utiles comme la résolution des problèmes de surtension des toiles des zeppelins.
DÉSORGANISÉ : Il n’est pire bordel que le bureau d’Alexander. Sa passion pour son métier ne l’aidant pas s’organiser au même titre que sa créativité débordante, on ne voit même plus le plancher de son lieu de travail. En effet, à chaque idée il dessine un début de plan, écrit la principauté de l’objet ainsi que ses fonctionnalités, fait des calculs de vérification. Ensuite, il laisse tout trainer en l’état. Une fois que l’idée est notée elle ne pourra soit disant plus se perdre. Les feuilles de papiers s’entassent donc dans son bureau, se mélangent et se perdent. Du coup ça ne sert à rien de continuer à noter mais Alexander est très appliqué dans cette tâche.
PARTICULARITÉ NAWAKIENNE : Alexander est incapable de retenir le prénom de quelqu’un. C’est tout juste s’il parvient à retenir le sien. Face à la hiérarchie, c’est facile. Il suffit de se fendre d’un « Monsieur » ou d’un « Ser » et il n’y a pas d’offense. Du coup, lorsqu’il s’adresse à un ami ou quelqu’un d’autre ayant conscience de ce petit souci qui est le sien, il ne se gêne pas pour mélanger les prénoms.
AUTRES :

LIEU DE RÉSIDENCE: Alexander habite dans les Hauts Quartiers de la Capitale. Cependant on pourrait dire qu’il vit plutôt dans son bureau au Département des Technologies.
SITUATION: Célibataire volant d’un lit à un autre. Intéressé(e) ?
DOMAINE: Intellectuello-manuel.
NIVEAU D'ÉTUDES: Alexander a fait toutes ses études à l’école d’Ingénieurs et s’en est sorti avec des notes moyennes pour une seule raison. Il ne comprenait pas l’intérêt de devoir conceptualiser des choses exactement comme ses professeurs l’attendaient. De plus, l’étude des procédés archaïques d’ingénierie des siècles passés ne l’intéressait vraiment pas.
POPULARITÉ: Connu pour être un allumé fini mais aussi un excellent mécanicien et un bon chef de projet, sa réputation oscille du bon au mauvais d’une langue à l’autre. D’un côté une jeune femme va vous avouer avoir passée une nuit torride avec lui et que sa réputation de tombeur n’a pas été volée et de l’autre des ingénieurs vont clairement vous faire comprendre qu’il s’intéresse à des projets idiots qui gâchent ses capacités.


SI J'ÉTAIS: Un objet, un engrenage. Un animal, un castor. Un aliment, une tranche de pain. Le nouveau propriétaire d'un mouton,je créerais une gamelle automatique a pistons pour le nourrir et l’abreuver. Attendez-moi, je reviens. Juste le temps de noter cette idée… Face à un loup-garou, Je cours. … Vite.Élu Roi, j’ordonne la construction de ponts sur tous les fleuves et rivières du continent. Coincé dans un placard, je démonte la porte. Transformé(e) en casserole, je ferais sans doute bêtement mon boulot. En même temps, vous vous attendez à quoi d’une casserole ? A moins d’automatiser un processus de cuisson en créant un processus ne nécessitant plus l’utilisation de feu ou de magie, je ne vois pas trop ce qu’une casserole pourrait faire…

J'AIME: la bière naine – faire des expériences – entendre les légendes du monde – faire des tartes - rester enfermé dans mon bureau – travailler en fredonnant - m'inviter dans des soirées mondaines - les chats - les tartes au citron - étudier des mécanismes de montre - construire des ponts - papillonner d'un lit à l'autre
JE N'AIME PAS: me retrouver au milieu des goélands – attraper des papillons sur une montagne – combattre avec une fourchette- découvrir de nouvelles régions – couper les pieds des passants pour leurs chaussures - voir un elfe souffrir - Avisos - la violence gratuite

CE QUE JE PENSE: De ma race, on est peut-être plus fragile que les autres mais on possède quelque chose qu’ils n’ont pas : la technologie de pointe. Des autres races, j’apprécie la présence des sorciers. Ils sont souvent de bon conseil et j’adore trouver le subtil équilibre entre magie et technologie. J’ai un peu du mal avec les thirsis sauvages. Ceux qui se sont intégrés, aucun soucis mais ceux qui vivent on ne sait trop où… Ce sont surtout des sauvages, des animaux qu’il vaudrait mieux civiliser. Mais là, tout est une question d’éducation. Les witches peuvent bien rester là où elles sont. Je n’ai aucun réel avis sur les elfes. Je trouve leurs oreilles plutôt mignonnes mais c’est tout. De la Famille Royale, de par mon poste, il m’es arrivé de converser avec des gens de la famille royale. Globalement, je trouve qu’elle fait bien son boulot. D'Avisos, j’avoue ne pas comprendre pourquoi il nous a abandonné de la sorte. Il nous a créé, oui et alors ? Ce n’est pas pour autant que je vais me mettre à genoux devant lui et lui lécher les pieds. De plus, nous avons tous évolué au fil des millénaires. C’est un peu comme si le gars mort dont j’ai récupéré les travaux pour les améliorer venait m’ennuyer parce que c’est son idée de base à lui.



☞ DE L'AUTRE CÔTÉ DE L'ÉCRAN

Ton pseudo/nom: Nyx ou NyxBanana
Ton âge: 19 ans chef !
Ton avatar: David Wenham
C'est un: Inventé.

Tes disponibilités: Je serais plutôt du genre bloquée sous l’oppression de l’éducation. Mais dans le genre violement. Mais bon, que serait la vie si je n’accordais pas un peu de temps à mon bébé d’amour de Nawak ? Que penses-tu de Nawak ?: Honnêtement je suis fière de le voir enfin aboutit et ouvert. Je fais de gros bisous à tout notre staff créateur totalement déglingué ! Une équipe de fou ! Qu’est ce qu’on a pu s’amuser ! Ton voyage jusque ici: Par un beau matin d’été en Grèce Antique… Ah non… Je me trompe de registre là… J’ai longuement observé le projet de loin, donnant de temps en temps une idée. Finalement, j’ai fini par être kidnappée par le staff. Depuis j’ai développé un sérieux syndrome de Stockholm. Mais c’est pas grave… J’ai Avisos qui me parle tous les jours dans mon bain du coup ça compense. Ne vous en faites pas pour moi. Une remarque à propos d'Avisos ?: TU AS VOULU NOUS POURRIR L’OUVERTURE JUSQU’AU BOUT HEIN ?! TU PENSAIS QUE TOUT CES OBSTACLES ALLAIENT NOUS FAIRE ABANDONNER ? ET BIEN NAN ! ON EST PLUS FORT QUE CA ! Hum… Excusez-moi… Je me suis emballée… Non, j’aime beaucoup Avisos.

Ton dernier mot: Je voulais dire « mine de rien » mais Nat’ l’à déjà fait… Du coup je laisse juste un mot pour dire que je le zut.

Un jour, j’ai voulu écrire un truc avec des fœtus volant géants mais Sey m’a dit d’aller me coucher…

(c) Tumblr


Dernière édition par Alexander Mac Talen le Ven 2 Aoû - 19:44, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: ALEX ѫ Dormir parmi les engrenages et les écroux   ALEX ѫ Dormir parmi les engrenages et les écroux EmptyDim 23 Juin - 21:28


PROLOGUE
ѫ
CHAPITRE 1
ѫ
CHAPITRE 2
ѫ
CHAPITRE 3


RÉDIGER UN JOURNAL INTIME

une drôle d'idée...
Drôle d’idée que de rédiger un journal intime… Je ne sais pas trop par où commencer à vrai dire. Peut-être devrais-je me présenter ? Non, c’est idiot. Ce journal restera privé. Mais bon… Soit. Je me laisse prendre au jeu. Je m’appelle Alexander Mac Talen, chef de projets du Département des Technologies de la Capitale. Je suis passionné par mon travail et il semblerait que cela se voit.

Je suis né dans l’une des familles nobles de la Capitale contenant déjà trois membres. J’ai toujours vécus et grandis dans les Hauts Quartiers. Ceux où il fait bon vivre. Je n’ai jamais connu la misère. Je suis né deux jours après la fête du Mecanis Biblis. Ma mère était une grande blonde aux cheveux bouclés nommée  Alexandra. Mon père, quant à lui, James Mac Talen était un homme d’une classe que seule sa sévérité pouvait égalée.

Je n’ai jamais connu ma mère. Elle est morte en me mettant au monde. C’est chose rare dans les Hauts Quartiers de la Capitale mais pas chose inédite. Il y a eut des complications lors de l’accouchement. Je n’en ai jamais su beaucoup plus et à vrai dire cela ne m’intéresse plus. J’ai un frère qui est de quatre ans mon ainé.  La mort de notre mère la plus touché que moi. En même temps, je ne l'ai jamais connu. Comment quelque chose que je ne connais pas peut-il me manquer ? Nous ne nous sommes jamais réellement bien entendu lui et moi…


CHAPITRE UN

« La boite à jouets »

« Alexander, ne fait pas ça. Ce n’est pas digne de ton rang »

Dure enfance que la mienne. Je l’ai déjà dit. Je n’ai jamais connu la misère mais il m’est arrivé plusieurs fois de m’asseoir à une fenêtre et d’observer le ciel étoilé. J’ai longtemps envié les étoiles. Elles étaient là et semblaient libres. Je voulais aussi faire ce qu’il me plaisait. Allez où je voulais quand je le voudrais. Mais non. Les études et toujours les études. Dés mon plus jeune âge cela à commencé. Vous aurez peut-être déjà fait le lien, mon prénom est proche de celui de ma mère. Ce n’est pas un hasard. Pour mon père je ne suis jamais qu’un hommage à feu sa femme.

Donc je me devais d’être parfait. Je n’ai jamais manqué de rien, je n’ai jamais eux le sentiment d’être malheureux mais j’ai bien vécu cette impression d’oppression constante. La moindre gaffe, la moindre bourde, la moindre défaillance était sévèrement réprimandée. Petit je ne comprenais pas pourquoi mon frère jouissait d’une plus grande liberté que moi. La compréhension n’est venue que bien plus tard.

J’en ai mangé des leçons de savoir vivre et de bonne étiquette. Se tenir droit, regarder la personne qui nous parle droit dans les yeux, les baisser quand il le faut, avoir le bon mot quand il est nécessaire,  sourire quand il le faut, s’intéresser au bien être d’une personne que l’on rencontre pour la première fois, bien se tenir à table, aller se coucher à des heures convenables et j’en passe. Toute mon enfance à été bridée par ce que mon père voulait que je devienne. J’étais trop jeune pour tirer sur mes chaines dorées à l’époque. Et quelque part, je les porte encore.

Je me souviens très clairement d’un jour. Un jour tout ce qui a de plus normal si ce n’est que, pour une fois, nous étions sur les routes. Incroyable ! La famille Mac Talen voyageait pour la première fois ! En tout cas, c’était mon premier voyage. Mon père avait un incident à gérer sur un chantier de la manufacture des construction. Une histoire de construction de pont qui avait mal tournée. En chemin, nous sommes passés sur un pont de pierre tout ce qu’il y a de plus pittoresque. Je me souviens des cahots de la voiture et du clapotis des sabots de nos chevaux. C’était une journée de pluie. Je m’étais penché par la fenêtre pour voir de mes propres yeux le moment où nous passerions sur le petit pont de pierre.

L’eau sur la roche avait quelque chose de magique. Ce fut comme une révélation. Comment cet amas de pierres froides et sans le moindre intérêt  pouvait-il nous porter sans même omettre la moindre protestation ? J’ai ouvert la porte et j’ai sauté. Mon père à hurlé, j’ai couru. Oh, rassurez-vous, je n’ai pas fugué. Non, je suis juste descendu le plus bas possible pour voir comment c’était fait sous le pont. C’est mon frère qui m’a ramené. Nous étions tous les deux trempés. Il faut dire, j’avais manqué tomber dans la rivière et il pleuvait vraiment fort… Mais bon, le fait d’être mouillé n’était rien face à la fureur de père. Mais cet instant venait de sceller mon avenir dans une passion naissante. Il fallait absolument que je sache comment ces ponts étaient construits !

« Alexander, tu devrais réfléchir avant d’agir »

Après cette histoire j'ai été sermonné pendant tout le reste du transport. Les boucles blondes de mes cheveux me servaient de rideau pour ne pas que mon père ne voit mon expression outrée. On n'a pas idée de m'engueuler autant pour si peu ! Mais bon, j'étais sorti de mon rang. Sortir ainsi alors que nous n'étions même pas arrêtés n'était pas digne de quelqu'un de mon rang. Une fois arrivé sur place, je partis explorer sans même attendre que mon père ai finit de régler les derniers détails de notre arrivée. Je ne savais pas où nous étions ni même où nous allions loger, mais je m'en moquais. Je voulais juste être loin de lui.

J'étais descendu sur le chantier. Nous étions là parce qu'il y avait eu un incident. Mon père devait garder ça sous contrôle pour éviter les dérapages. J'avais été parler aux ouvriers. Je voulais en savoir plus. Un homme barbu qui sentait la transpiration et la poussière m'aiguilla vers l'architecte. Il ne m'avait pas fallut longtemps pour le trouver. C'était un homme d'une classe... Malgré le chantier, il était rasé de près, portait une redingote élégante sur laquelle aucun brin de poussière ne semblait vouloir se poser. Il boitait légèrement et c'est sans doute pour cela qu'il avait une canne qui le suivait partout.

Le premier contact ne fut pas des plus faciles. Mais une fois que j'eu apprivoisé l'homme en le noyant sous les questions, il se laissa amadoué et m'expliqua un peu les bases de son métier. Je ne vis pas le temps passer. Chaque réponse m'offrait un champ que questions nouvelles et encore inexploitées. Je voulais tout savoir, tout connaître. Quel dommage que je ne me souvienne pas du nom de cet homme... Enfin soit, cette discussion passionnée perdura jusqu'au début de la nuit, lorsqu'un toussotement excédé nous tira de cet incessant question/réponse. Mon père n'était pas content. Pas du tout. Il ne se priva pas pour expliquer la manière dont il percevait mon éducation à cet architecte et à moi-même.

Nous restâmes là plusieurs jours. Dés que c’était possible pour moi, je me faufilai sur le chantier et je cherchais l’homme à la canne. Cette impulsivité, je la payerai une fois de retour chez moi mais sur le moment seul les ponts m’intéressant. Cela semblait défier les lois de la physique. Comment faire pour porter tant de poids sur des espaces aussi long ? Surtout qu’il n’y a rien si ce n’est le vide en dessous ! C’est avec cet homme que j’appris les bases d’un futur hobby pour moi.

« Tu me fais honte Alexander »

Une passion, ça vous dévore. Ca vous ronge délicieusement de l’intérieur, ne laissant que de doux frissons comme marque de son passage. Après l’incident au pont j’ai été traité d’impulsif égocentrique par mon père. La punition pour me laisser aller ? Encore plus de cours de maintient et de bonne conduite. J’ai toujours détesté ça. Je préfère être moi-même. Au moins ça fera suivre l’aristocratie embourgeoisée. J’avais l’impression d’étouffé dans ma cage dorée. Je voulais faire ce que je voulais.

Encore une fois sur un coup de tête je m’étais inscrit seul à l’école d’ingénieurs. Mais en section architecture. Mon paternel a moyennement apprécié lorsqu’il a reçut la lettre de validation d’inscription. Il ne lui fallut pas plus de deux heures pour m’inscrire en technologie avancée ainsi qu’en technologie magique. J’étais furieux. D’ailleurs je n’avais pas assisté au premier mois de cours. Oh, je me levais tous les jours et je partais pour les cours. Seulement je n’assistais pas vraiment aux bons. Ca aussi, ça ne plut pas beaucoup à mon paternel. Une fois qu’il l’avait apprit, je n’avais plus vraiment d’autre choix que de me plier à sa volonté. Et ce fut parti pour un long apprentissage monotone. Cependant, je ne m’attendais pas à trouver ça réellement intéressant.

CHAPITRE DEUX

« Course aux femmes et aux machines »

« La matrice de ces forces divisées par le potentiel de portée multiplié par la force du mouvement cinétique devrais nous donner… »

Au début, j’étais loin d’apprécier mes cours. Je ne voyais ma présence dans ces auditoires bondés que comme l’obligation d’une volonté qui m’est supérieur. J’ai toujours eu du mal à retenir le prénom des gens que je côtoie au quotidien. Là, c’était vraiment l’horreur. Les noms se mélangeaient aux visages et des gens que je n’avais jamais vus venaient me parler comme si on s’était toujours connu. Une grande majorité d’entre eux me parlait parce qu’ils savaient de quelle famille je venais.

J’étais un peu comme coincé. Plus que jamais j’étouffais. Mes études auraient du me convenir pour que je puisse faire ce que j’ai envie de faire de ma vie et non pas ce que mon paternel à imaginé pour moi. Mais bon, petit à petit j’essayais de me faire une raison. Les Mac Talen sont connus depuis des générations pour… Pour quoi au fait ? Pour être des riches qui ont su bien se placer aussi bien au niveau géographique que professionnel ? Et je ne vous parle même pas de notre réputation pécuniaire.  

Du coup au début, dans un ultime sursaut de rébellion aveugle, j’étais là mais je n’écoutais pas.  Je me fermais de moi-même à ces cours sous prétexte que ça ne peut pas être intéressant étant donné que ce n’était pas ce que je voulais faire de ma vie. Fierté ridicule et mal placée… Si seulement j’avais su… La technologie magique est un domaine tellement instable qu’il en devient passionnant. Je ne m’en suis malheureusement rendu compte que très tard dans mon apprentissage.

Attirées par l’appât du gain plutôt que part moi, les filles semblaient ne jamais cesser de me faire du rentre dedans. Il ne me fallut pas longtemps avant d’accepter ce fait et de l’utiliser lui aussi comme arme de rébellion contre mon paternel. Il ne me fallut pas longtemps avant que j’en joue, me transformant en bourreau des cœurs. Vous vous en doutez, je n’ai jamais gardé une femme plus de quelques jours. Je ne m’attachais pas à elles. Il y en avait trop. Je m’amusais, je prenais du bon temps et quand elles me lassaient, j’en prenais une autre. Je me suis souvent retrouvé à jongler entre trois jeunes filles sans qu’elles ne sachent qu’elles ne sont pas seules à partager mon lit. Cette habitude ne me lâchera plus part après. Toujours sans attaches, un papillon butinant d’un lit à un autre.

« Fous moi la paix Mac Talen, contrairement à toi, j’aimerais réussir mes études »

Il n’y en avait qu’une seule. Je ne me souviens pas de son nom. Je me rappelle juste de ses boucles rousses qui caressaient ses hanches, de son regard émeraude qui semble lire au plus profond de vous,  de ses discours et de ses rêves. Je me souviens du ton de sa voix quand elle me remettait à ma place, de sa démarche caractéristique, de son rire, de la courbe de son nez, de ses taches de rousseurs,  de son cri mais pas de son nom. C’est mon seul échec. Elle ne semblait pas intéressée par moi et me le faisait bien sentir.

Prenant cela comme un défi, je revenais fréquemment à la charge, testant toutes les techniques de dragues que mon éventail comprenait à l’époque. Seulement, il n’y avait qu’une seule chose qui l’intéressait, ses études. Tout comme moi aujourd’hui, elle était passionnée par ce qu’elle faisait. Elle voulait réinventer le monde. Elle était d’ailleurs en contact avec pas mal de sorciers pour ses travaux pratiques en dehors des cours. C’était en quelque sorte « madame première de classe ». En tout cas c’est comme cela que je l’appelais et que je l’appelle encore.

C’est en voulant relever ce défi qu’elle représentait que je me suis jeté dans l’étude de la mécanique magique. Mes notes grimpaient, je continuais à batifoler à gauche et à droite. Seulement quelque chose avait changé. Je pouvais discuter avec madame première de classe maintenant. Petit à petit je me rapprochai d’elle. Quant à elle, elle garda ses distances. Jusqu’au jour où nous fûmes obligés de travailler en binôme sur la création d’une invention. Nous avions le choix sur une liste. J’allais la laisser choisir quand mon regard se posa sur « stabilisateur de lévitation ». Ces stabilisateurs sont beaucoup utilisés dans la création de ponts. Mon insistance la poussa à accepter. Elle semblait me regarder autrement.

Ainsi je la vis plus. Attention, je n’ai jamais rien ressenti pour elle si ce n’est de l’amitié. Elle représentait  juste un challenge et tout vient à point à qui sait attendre. Jouer de ses charmes, c’est tout un art. On se voyait après les cours. Principalement, on se posait dans un café pas très loin de l’école et on y travaillait deux ou trois heures par jours. J’appris à la connaître mais cette fois ci, c’était mon tour de mettre des distances. Je ne voulais surtout pas en arriver à m’attacher pour de bon…

Quelques mois après le début du projet, madame première de classe écrivit à l’un de ses amis sorcier pour qu’il vienne nous aider à tester notre expérience. J’avais insisté pour être le premier à l’essayer. J’étais en train de vérifier le matériel lorsqu’elle vint s’asseoir à côté de moi. Son ami était en retard mais c’était tant mieux, j’avais des vérifications à apporter à l’appareil. Lorsque j’eux fini, je m’allongeais dans l’herbe à ses côtés et nous commencèrent à nous taquiner mutuellement. Cela vira en bataille de chatouille. Inutile de vous dire que je profitai de l’occasion pour lui voler un baiser. Un baiser qui s’éternisa.

Enfin, jusqu’à ce que le fameux sorcier nous face savoir qu’il était là. Elle sursauta et se releva, se confondant en excuse. Moi j’étais tout bêtement content. Après tant d’effort ça allait enfin payer. Personne ne me résiste. Crétin d’adolescent narcissique que j’étais…

Je me glissai dans l’harnachement, elle vérifia que j’avais bien tout sanglé et vérifia encore une fois que tout était au point. Puis, l’autre sorcier lança son sort. J’attendis d’être dans les airs avant d’allumer le stabilisateur. Ca marchait ! Ca marchait même à la perfection ! Les tests de bases durèrent un long moment. Finalement je m’enhardi jusqu’à lui demander de me faire passer au dessus de la rivière qui était juste à côté. Ce que je n’avais pas prévu c’était que le sorcier était amoureux de madame première de classe. Alors que je survolais l’eau, je me sentis tomber.

« Alexander, je suis content que tu commences enfin à t’intéresser à tes études mais tu devrais laisser les essais à des gens qui sont payés pour ça »

Je ne me réveillai une poignée de minutes plus tard. Je me retournai sur le flanc pour cracher un peu d’eau. Ce qui m’avait sauvé ? Mon stabilisateur. Lors de ma chute, je m’étais cogné la tête à une pierre. J’avais commencé à couler. Une fois totalement immergé, la procédure de secours se mit en route. La machine se nourri de l’énergie magique qu’elle avait réussit à emmagasiner lors du sort et l’utilisa pour me tirer hors de l’eau et me jeter sur une rive. Comme c’était un travail d’étudiant, ce n’était pas parfait. Dans l’aventure, je me cassai un bras et me fracturai deux côtes.

Mais au moins, j’étais en vie. Le sang qui coulait de ma blessure au front me brouillait la vue, j’avais mal partout mais au moins, ça marchait ! Je fus prit d’un fou rire. Ca marchait ! Je me fis de suite remonter les bretelles par madame première de classe qui avait apparemment eut très peur.  Le sorcier avait transplané, il s’était enfuit. Les médecins arrivèrent et firent leur boulot.

Je restai alité plusieurs semaines après l’accident pas si accidentel que ça. Le sorcier fut retrouvé et jugé pour son crime. Notre projet reçut une excellente note de par sa fonctionnalité et son efficacité prouvée. Quant à elle, elle ne m’adressa plus la parole. Dommage. Elle restera le seul défi que je n’ai pas réussit à relever. Mais au moins je reprenais ma route en y ayant gagné quelque chose : une passion naissante pour mes études.

Le reste de ma scolarité ce déroula ainsi. Créé des machines dont l’utilité était déjà visé par tout en amphithéâtre de ne m’intéressais pas. Je voulais travailler sur des projets innovants et personnels. C’est ainsi que je me retrouvai avec une moyenne générale assez basse mais un atelier personnel très prolifique. Je réussis mes études tant bien que mal. Malgré mes faibles notes, l’obtention d’un brevet pour ma tasse auto-chauffante et la renommée familiale me propulsa immédiatement dans le Département des Technologies. Il ne restait plus qu’à y faire ma place.


CHAPITRE TROIS

En cours
En cours.
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